Ancienne chapelle du Couvent des Ursulines, l’église de la Trinité est bâtie entre 1660 et 1664. Elle est l’œuvre de Pierre et Gilles Corbineau, architectes et retabliers lavallois réputés. Cette église est une parfaite illustration du style jésuite très en vogue à l’époque.
A l’exception du clocher reconstruit en 1833 et des puissantes armatures qui viennent consolider l’église au milieu du XIXe siècle, le plan de l’église reste dans son ensemble tel qu’il fut conçu au XVIIe siècle. Le plan est relativement simple. Il se compose d’une large et haute nef sans bas-côté, d’un transept peu saillant et d’un chœur à chevet plat.

Le retable monumental du maître-autel est l’œuvre de Louis Boquet architecte et sculpteur à Angers et Paul Legué de la Rivière, architecte à Château-Gontier. Il date de 1760 et remplace un autel primitif provisoire. Il est richement décoré de marbre de la carrière de Montroux située près de Laval. Son style rocaille Louis XV est reconnaissable par ses formes contournées et ses ornements de marbre blanc. Au centre, le tableau représente la Sainte-Trinité. Les vitraux ont été réalisés par l’atelier des carmélites du Mans au cours de la seconde moitié du XIXe siècle.


Sainte Angèle Merici, fondatrice de l’Ordre des Ursulines

Angèle Merici naît en 1474 dans l’Italie prospère de la fin du XVe siècle. En 1535, Angèle Merici fonde la  “Compagnie de Sainte-Ursule” . A une époque où il est d’usage de tenir les religieuses à l’écart du monde dans un monastère, Angèle Merici décide que les Ursulines vivront leur consécration dans leur milieu de vie, le but principal de l’Ordre étant l’instruction des petites filles. Quelques années plus tard, l’Eglise et la société pousseront les Ursulines à s’aligner sur les ordres monastiques de leur temps. Cela commence en France en 1607. C’est sous cette forme de congrégation régulière, que l’Ordre essaimera en Europe d’abord, en Amérique puis en Asie.

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